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Comment devons nous réagir face à un attentat ?

Dernière mise à jour : 23 mai

Lorsque nous sommes déjà fragilisés par le deuil, la dépression ou l'anxiété,

nous devenons d'autant plus vulnérable face aux mouvements de violences et de peur de la société.

Des mesures sont à prendre.


Dessin d'une tête avec une toile d'araignée au centre qui perturbe la santé

1. Se tenir informé des événements sans tomber dans l'excès d'informations et d'images violentes et anxiogènes. Éviter de rester trop longtemps à écouter la radio ou la télévision. Le cerveau ne fait pas la différence entre l'imaginaire et le réel. Autrement dit, ce que nous voyons, entendons, nous le vivons, nous le ressentons.


2. Se mettre en sécurité sans rester enfermé chez soi. La prudence n'est pas de suivre nos pensées anxieuses. Ainsi on pourra éviter les bains de foule sans s'éviter de vivre. Se rappeler aussi que peur de mourir peut revenir à avoir peur de vivre !

3. Face à la pensée anxieuse et l'angoisse, revenir aux exercices respiratoires de détente, à la méditation. Utiliser les émotions et les pensées comme rappel à la pratique.



Comment parler à nos enfants d'un attentat ?


Il est important que les enfants et les adolescents soient inclus dans nos conversations sur ce sujet de façon à ce qu'ils puissent réagir, exprimer leurs émotions, donner leur opinion et apprendre à réguler leur peur, leur colère et finalement leur propre agressivité.

C'est aussi un moyen d'être plus sûr qu'ils n'ont pas été touchés plus ou moins directement par cet événement (un camarade victime) ou un autre analogue (une agression).

Pour les jeunes enfants, en dessous de 5 ans, le mieux est d'éviter les images et les propos chocs liés aux attentats ou à tout autre événement violent et de leur expliquer la tristesse de l’événement. On expliquera dans les grandes lignes ce qu'il s'est passé. Dans tous les cas, on fera en sorte d'avoir un discours rassurant.

Pour les 6-10 ans, on pourra aller un peu plus dans les détails en répondant à leurs questions en évitant de les devancer. On explique brièvement puis on l'invite à poser des questions.

Certains enfants plus réceptifs et sensibles peuvent présenter une anxiété passagère, une peur de sortir, d'aller à l'école, d'aller dans la foule, des cauchemars ou bien des terreurs nocturnes. Il faudra les faire consulter un psy si ce ou ces symptômes persistent.

Les adolescents sont eux souvent sur-informés via les réseaux sociaux et la télévision. Parler avec eux, débattre, leur permettront d'avoir une compréhension plus claire tout en déposant leurs émotions. Il s'agit ainsi de les informer des lois du pays, de la spirale de la violence.

Ils doivent savoir quel comportement adopter dans le cas où un de leurs camarades tiendrait des propos violents. Comment réagir : écouter sans trop commenter. A qui en parler : un parent, un professeur, mais ne jamais se retrouver à faire justice soi-même et à céder soi-même au rejet et à la violence.

Ces événements de violence peuvent être un rappel aux valeurs de fraternité, de laïcité, de solidarité et de liberté d'expression : des valeurs à définir avec eux, à commenter et à faire reconnaître comme terreau du bien-vivre ensemble.


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