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Photo du rédacteurDelphine de Préville

Souffrance versus santé

Dernière mise à jour : 24 mai

Etre motivé à se soigner

La motivation à méditer émerge de la souffrance et du stress. La souffrance s’exprime par des émotions, un mal-être, des douleurs physiques, une mauvaise santé.


Une fleur bien soignée, rose, dans un ciel bleu sans nuage.

Les symptômes de la souffrance

  • Anticipation anxieuse, rumination, agitation mentale, idées noires.

  • Etats dissociatifs (sentiment d’être coupé de son corps).

  • Déréalisations (sentiment de ne pas être dans la réalité, que l’environnement est comme irréel).

  • Surmenage lié à des émotions et des pensées abondantes.

  • Autres phénomènes parfois plus graves : hallucinations, troubles de l’humeur, angoisses archaïques.

Méditer

Méditer c'est apprendre à revenir ici et maintenant dans les sensations actuelles et se détendre, s’abandonner. Il existe deux étapes dans l'apprentissage et l'intégration de la méditation dans sa vie quotidienne. L'entraînement repose sur le développement notre attention et notre ouverture.

1. Développement de l’attention

Revenir dans la sensation par le biais des 5 sens :

  • Revenir dans son corps par le biais des sensations.

  • Accueillir les sensations comme elles sont.

  • Se détendre dans la sensation.


Les effets de ce retour à la sensation sont :

  • Une réincorporation avec un traitement de l’état dissociatif et de déréalisation.

  • Un équilibre où les pensées ne sont plus alimentées : traitement / pensées.

  • Une meilleure vigilance : prévention des risques et auto-adaptation.

  • Un meilleur système immunitaire en n’alimentant plus le petit vélo dans la tête (moins de fatigue, meilleur sommeil, meilleur digestion, meilleur régulation de l’humeur).

  • Une sérénité par une attention continue et stable.

Observer les sensations liées à notre 6ème sens, le sens mental, pour

  • Développer un discernement relatif entre les effets de l’environnement et les effets de notre propre cognition.

  • Une meilleure connaissance de notre fonctionnement général, sur le plan relatif.

  • Affermir et stabiliser une Pleine Attention, autrement appelé la Pleine conscience.

2. Le développement de l’ouverture

S’ouvrir à l’environnement et à l’espace

  • Ouverture sensorielle notamment en adoptant le regard panoramique et en se laissant traverser par l'environnement sonore, olfactif, gustatif, tactile.

  • Développement de la réceptivité de l’empathie et de l’altruisme.

S’abandonner dans l’ouverture

  • Ouverture au bon fond que nous pouvons tous laisser vivre. Nous avons tous un bon fond.

  • Développement et stabilisation de la Pleine Présence Ouverte et Empathique.

Résultat : le retour à une santé fondamentale

  • L’expression d’une santé parfaite.

  • Une auto-adaptation a-conceptuelle humaniste.

  • La spontanéité d’un humanisme fondamental.

  • Une communion globale avec ce qui est.

  • La thérapie par une présence inconditionnelle, spontanée et altruiste.


Publié le 23 janvier 2019 et révisé le 7 juin 2023. Ce texte est un résumé d'une intervention de Delphine de Préville à l'IPC en été 2017.

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